Chalon-sur-Saône
Jeudi 26 Septembre 2024
du jeudi 26 septembre au vendredi 27 septembre 2024
Nous avons proposé ce voyage en septembre et non au printemps car les possibilités hôtelières n’étaient pas réalisables en raison de l’approche des jeux Olympiques.
Depuis la création par Nicolas Fouquet à sa gestion actuelle par la famille de Vogüé, le Château de Vaux-le-Vicomte a toujours été une propriété privée. Découvrez son histoire au travers des familles prestigieuses qui l’ont habité, aimé et entretenu !
En 1641, Nicolas Fouquet, jeune parlementaire de 26 ans, acquiert le fief de Vaux-le-Vicomte. Vingt ans plus tard, il en fait un chef-d’œuvre unique : le château et le jardin sont parmi les plus beaux de France. Pour la première fois dans l’histoire, ce visionnaire réunit sur un même projet Louis Le Vau, Charles Le Brun et André Le Nôtre.
Victime d’un complot de Colbert et de Louis XIV, Fouquet est finalement arrêté en 1661. Il sera ensuite condamné au bannissement puis à la prison à vie par le roi. Vaux-le-Vicomte est alors mis sous scellés et le roi saisit la quasi intégralité de ce qu’il contient. Tapisseries, mobilier, peintures, livres, tapis… jusqu’aux orangers ! Madame Fouquet mettra 10 ans à récupérer son bien où elle se retirera avec son fils aîné. Après la mort de celui-ci, elle se résout à se séparer du château de Vaux-le-Vicomte qui est mis en vente en 1705.
En savoir plus sur l’histoire de Nicolas Fouquet ICI.
Claude-Louis-Hector de Villars, Maréchal et Pair de France, acquiert le domaine sans même le visiter et en apprécie le charme pendant de longues années.
Cependant, son fils le revend en 1764 au Duc de Praslin. Ses descendants le conserveront pendant plus d’un siècle, dont 30 ans d’abandon, avant de le remettre en vente.
En juillet 1875, le domaine de Vaux-le-Vicomte est mis aux enchères publiques. Alors, le château est essentiellement vide et le jardin à la française n’est plus qu’un lointain souvenir. Un amateur d’art, Alfred Sommier, l’achète et commence les restaurations pour restituer au domaine son incomparable beauté d’origine. Ses enfants, dont Edme Sommier, poursuivront son œuvre après sa mort. Aujourd’hui, ses descendants directs, Jean-Charles, Alexandre et Ascanio de Vogüé, poursuivent l’œuvre commencée il y a 140 ans.
En savoir plus sur la gestion du domaine aujourd’hui ICI.
Peintre animalier du XIXe siècle, Rosa Bonheur est certainement l’artiste peintre la plus célèbre et la plus vendue de son siècle, tant en France qu’en Angleterre et aux États-Unis. Sa carrière internationale est éblouissante : vivant de son art dès l’âge de 14 ans, elle est la première femme artiste à recevoir la Légion d’honneur de la main de l’impératrice Eugénie. Ne devant sa réussite qu’à elle-même et à son talent, elle force le respect de ses contemporains : Georges Bizet, Buffalo Bill, la Reine Victoria, Napoléon III, Victor Hugo…
Première femme à s'acheter un bien immobilier grâce au fruit de son travail, Rosa acquiert le château de By en 1859. Elle y passera les 40 dernières années de sa vie.
L’artiste touche aujourd’hui par son étonnante modernité. Cette petite femme d’ 1m50, s’est battue tout au long de sa vie pour « élever la femme » et montrer que « le génie n’avait pas de sexe ». Armée de ses pinceaux et de son pantalon, elle arpentait les forêts et les foires aux bestiaux afin de croquer ses modèles. Amoureuse de la nature et des animaux, elle s’est battue aux côtés de Denecourt afin de préserver la forêt de Fontainebleau et clamait haut et fort que les animaux avaient « une âme », pensée rarissime au XIXe siècle.
Pendant plus de 400 ans, l'appellation « gendarmerie nationale » n'existe pas mais ses missions se dessinent petit à petit, dont la première et principale, la prévôté, afin de contrôler les débordements des gens de guerre.
Au fil du temps, les maréchaussées se voient confier de nouvelles compétences et responsabilités (pouvoir juridictionnel, de police, etc. ), la menant à devenir une police de proximité à caractère national.
De la 1ère République au 2nd Empire, la gendarmerie est marquée par de nombreuses évolutions tant dans ses missions que dans son organisation.
Véritable force à la disposition du pouvoir en place, elle se spécialise et s'internationalise. Cette période est synonyme de grandes difficultés pour la gendarmerie, victime d'une mauvaise image à chaque changement de régime.
A partir de 1870, la gendarmerie nationale se trouve fortement ébranlée par les guerres successives. Impliquée à différents niveaux de la guerre (prévôté, maintien de l'ordre, combat, force armée du pouvoir en place, etc.), son rôle est souvent mal perçu. La seconde guerre mondiale illustre parfaitement la position difficile de la gendarmerie entre obéissance et résistance.
Après 1945, la gendarmerie est organisée en deux grandes subdivisions : la gendarmerie départementale (police de la circulation routière, police judiciaire, secours au personnes et aux biens et surveillance générale) et la gendarmerie mobile (maintien de l'ordre). Elle vit également de nombreuses mutations, elle se réorganise, se spécialise et se modernise.
Ainsi, des grandes missions lui sont confiées :
Afin de remplir au mieux ses différentes missions, la gendarmerie se déploie en plusieurs gendarmeries spécialisées : la Garde républicaine, la gendarmerie maritime, la gendarmerie de l'air, la gendarmerie des transports aériens, la gendarmerie de l'armement et le GIGN.
Des unités spécialisées sont également développées pour répondre à des besoins précis : pelotons de montagne/haute-montagne, brigades fluviales, brigades motocyclistes, section cynophile, etc.
Cette nouvelle organisation témoigne de la polyvalence et de la force d'action très étendue de la gendarmerie nationale.
Nous annonçons dès à présent ce voyage en raison des contraintes de réservation, en particulier pour le musée Rosa Bonheur.
Video visite Chateau de Vaux le Vicomte