Université pour tous de Bourgogne

Chalon-sur-Saône

Le fantôme de Robespierre

Un de nos adhérents a publié un roman historique passionnant:

LE FANTOME DE ROBESPIERRE

Jean-Paul Dailloux

Collection Roman historique

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Maximilien Robespierre était-il un saint ou un monstre ? Au lieu d’une analyse austère sur l’enchaînement qui a conduit la Révolution française à dévorer les siens, ce livre offre un récit de pure fantaisie sur les suites du 9 Thermidor an II.

L’Incorruptible, décrété d’accusation et promis à la guillotine, s’évade avec la complicité d’un commis de Carnot qui le cache à Santenay en Bourgogne, puis dans le Haut-Jura. Les vainqueurs du jour dissimulent cette disparition et Fouché tente de récupérer le fuyard.

Au cours des aventures rocambolesques qui s’ensuivent, Robespierre confronte ses idées politiques, morales et religieuses aux objections de son protecteur devenu son confident.

Etait-il inéluctable, après avoir proclamé les Droits de l’homme, d’en arriver à la Terreur ? La sacralisation de la morale républicaine doit-elle perpétuer le lien antique entre religion et politique ?

La Convention finissante doit affronter les journées révolutionnaires de germinal et prairial, puis l’insurrection royaliste du 13 vendémiaire réprimée par Barras et Bonaparte. Cette survie fortuite de Robespierre aurait-elle modifié le cours de l’histoire ?


ISBN : 978-2-296-56428-2 • 254 pages
Prix éditeur : 24,5 €

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Jean-Paul DAILLOUX était juriste dans le notariat. Revenu dans sa Bourgogne natale, il a choisi pour ce premier roman historique, la période ultime de la Convention entre la chute de Robespierre et le Directoire.

 

Extrait

 - M. Robespierre : Il fallait naviguer au plus près entre deux écueils, le modérantisme et l’excès, je l’avais bien perçu lorsque j’ai exposé la théorie du Gouvernement révolutionnaire. La violence préexistait avec le déferlement des massacreurs dans les prisons, j’ai essayé de tempérer cette violence en la canalisant sous l’égide de l’Etat. Il fallait refroidir imperceptiblement le bouillonnement populaire, sans réduire à néant cette force dont nous avions besoin pour combattre la réaction toujours menaçante.  Mais pour faire accepter cet encadrement de la répression, il n’était pas possible d’être trop regardant sur les formes légales des débats judiciaires. La révolution n’est pas un souper au Trianon, où l’on puisse respecter un ordonnancement raffiné des plats servis, il ne faut pas oublier qu’à la porte, les affamés deviennent furieux si le service tarde un peu…

- H. Roberjot : Je ne suis ni un orateur ni un philosophe. Je suis un vieux vigneron qui n’a plus longtemps à vivre, mais qui songe à l’avenir de ses enfants. J’ai ardemment souhaité qu’ils connaissent l’égalité des droits comme tous les français. Je souhaite qu’ils soient des citoyens et non les sujets d’aucun despote ancien ou nouveau. Je ne suis pas désireux qu’ils accumulent de grandes richesses, ni de grands pouvoirs pour susciter la jalousie de leurs concitoyens, cela ne les rendrait pas plus heureux. Je leur laisserai néanmoins un domaine respectable qui assurera leur sécurité, car il vaut mieuxcompter sur sa famille que sur la générosité publique. Je pense que la vie et la dignité de chaque individu sont irremplaçables. Que l’on soit ou non croyant, chaque individu est un petit miracle, et doit être protégé par la société de toutes ses forces. Aucune lutte pour les plus grands idéaux ne justifie la mise à mort d’un homme, ni l’avilissement des droits de la défense devant les tribunaux.

 

Editions de l’Harmattan
 

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