Chalon-sur-Saône
Sociologie
Après avoir publié Courir le monde (2010) et La vie au bout des pieds (2014), Didier POMMEY continue inlassablement son inventaire du monde, que ce soit en marchant ou en courant, pour nourrir son intime lectorat et partager sa passion de l’itinérance sportive. Avec plus de cent pays au compteur, découverts à la force des mollets, cet infatigable curieux sacralise l’opulence du possible et ouvre, à qui veut bien le croire, les portes de sa passionnante existence.
Cet infatigable curieux qui a le vibrato pour les départs, sillonne le monde depuis plus de trente ans et paraphe régulièrement son passeport d’histoires sportives pour nourrir son intime lectorat. En s’éloignant de ses bases, voire de tout, il se rapproche inexorablement de l’essentiel, voyage en s’émerveillant et réinvente le monde sans le déformer.
En vantant quotidiennement l’opulence du possible, cette ode au mouvement sacralise la course à pied même si cette démarche universelle propose désormais un cheminement pédestre plus accessible.
Ce féru d’itinérances, véritable nomade sédentaire, conçoit son existence comme un hymne au déplacement, un éloge du bonheur d’exister en voyageant ; pas forcément loin non plus, mais affranchi de toute convention et d’inutiles discours pontifiants. Mais cette fièvre permanente du mouvement qui agite ce globe-trotter n’aura de sens pour cet esthète de la vie que si elle incite chaque vagabond qui sommeille en nous à suivre son propre chemin.