Chalon-sur-Saône
Histoire de l'art
En 1918 l’empire austro-hongrois se fige, se crispe et s’effondre sur lui-même. L’Autriche demeure pour autant le lieu des créativités explosives, des révoltes esthétiques, des sécessions les plus troublantes qui ont su accompagné son effervescente dissolution…
C’est dans ce contexte de revendications, et de long râle impérial, qu’apparaît la génération de la sécession viennoise, dont Klimt, Egon Schiele, Kokoschka furent les plus violents et les plus pertinents représentants.
Maître des peintres de la sécession, Klimt tel un ciseleur, un orfèvre lyrique va donner une dernière représentation, une dernière symphonie faite d’or et de corps enflammés, comme des reliquaires érotiques sertis de pierres sacrés, comme une alchimie subtile ou sont célébrées les noces capricieuses, du temps qui passe et d’un baisé…