Chalon-sur-Saône
Littérature
Un écrivain du XXe siècle réussit une performance unique : proposer une oeuvre sous deux noms patronymiques différents.
Le premier en Romain Gary, avec un Goncourt pour "les Racines du ciel" en 1956, et un second en Emile Ajar pour "La vie devant soi" en 1975.
Performance ou mystification ?
Coup de génie plutôt puisque ainsi les deux oeuvres peuvent se lire confrontées, presque superposées.
[On est avec Gary au coeur de l'essence de la littérature et de son pouvoir : un homme, souffrant de l'énigme de l'origine et inquiet de l'issue finale, réussit son autoengendrement par une oeuvre d'exception].