Les enjeux internationaux autour de l'Afrique subsaharienne

Economie et Géopolitique

L’avenir de l’Afrique 2/2

« L’Afrique Noire courtisée et convoitée pour ses richesses naturelles ».

 

Il conviendra d’attirer l’attention sur un vif regain d’intérêt concernant l’Afrique Subsaharienne (ASS), de la part des investisseurs étrangers.

Que penser de l’idée d’une « Afrique émergente » ? Les perspectives de développement de l ‘ASS sont-elles correctement analysées ? Les indicateurs retenus sont-ils pertinents ?

En fait nous verrons que des rapports récents (ONU, BAD, PNUE), soulignent la faible diversification économique de l’ASS et la persistance de la pauvreté (un taux de croissance élevé n’est pas forcément synonyme de développement économique). Cependant, on doit bien constater qu’une dynamique nouvelle est en marche depuis le début des années 2000. Mais elle dépend énormément des ressources et des potentialités nouvelles de l’ASS (d’où le titre choisi pour le thème proposé).

 

A partir de cette introduction, nous aurons 3 axes de réflexion à privilégier :

 

Dans un premier temps il faut privilégier les principaux atouts de l’ASS :

Les ressources du sous-sol ; l’importance du potentiel de terres arables dans un contexte de crise alimentaire mondiale ; la richesse du potentiel forestier ; et enfin le formidable potentiel démographique (lourd défi ou véritable aubaine ?).

 

Ce sont ces richesse et potentialités qui rendent compte de l’attractivité internationale  de l’ASS :

En commençant par l’évolution des configurations héritées de la colonisation (place et rôle des Européens, des E-U). En privilégiant ensuite la pénétration croissante des grands pays émergents (CHINE, INDE, BRÉSIL), et de quelques autres investisseurs non négligeables (Etats du Golfe, Maroc, Malaisie…).

 

Enfin, pour terminer notre réflexion, il faudra se demander quelles sont les retombées positives et/ou négatives de cette forte attractivité internationale, au niveau de l’ASS :

Développement véritable ? Evolution du sort des populations africaines ? Mutations sociales en cours ; Contraintes environnementales ; Développement durable et protection du capital terre…

 

 Finalement, on peut constater que les nouveaux partenariats, recherchés par les africains, pour s’émanciper de la tutelle des anciennes métropoles, suscitent de plus en plus de craintes en ASS (risque de néocolonialisme ?) :

D’où l’apparition en ASS de manifestations de rejet, d’un sentiment antichinois par exemple.

Avec dans certains cas précis, l’impression d’un marché de dupes, à la place de la stratégie du « gagnant-gagnant »